L'Eglise Saint Pierre
Très bel édifice, élevé à partir du XIè siècle comme l’indiquent les parties les plus anciennes de la nef romane offrant une jolie corniche sud ornée de billettes et supportée par de beaux modillons sculptés. (Modillon : Ornement, le plus souvent sculpté, servant de support à une corniche.)
Le clocher, détruit durant les combats du 6 juin 1944 puis en partie réparé à la reconstruction, est le centre d’intérêt de cet édifice des 12ème et 13ème siècles. Sa puissante tour romane se termine par une terrasse d’où l’on peut admirer le panorama. Sur le côté nord extérieur de la nef, on remarquera des vestiges des murs primitifs dits « en arêtes de poisson » vraisemblablement antérieurs au 12ème siècle, et les « corbeaux » caractéristiques de la période romane.
A l’intérieur, la nef aux lourdes et basses arcades romanes a été restaurée peu de temps après le second Empire (1874). On remarquera un grand Christ en croix, sculpture sur bois. Au fond de la nef, un baptistère néo-roman avec son couvercle de bronze en forme de bouclier rond porte trois écussons dont celui du premier seigneur d’HERMANVILLE-SUR-MER.
Le chœur est du 13ème siècle. A travers les grilles de fer forgé, on remarquera la chapelle seigneuriale du 12ème. A l'après guerre, l’horloge du beffroi de l’église était détruite et deux cloches sur trois étaient hors d’usage.
Les différent curés de la paroisse avaient été durant des siècles de simples prêtres nommés par leur seigneur jusqu’au décès de l’abbé Michel Formont en 1677. Le marquis d’Hermanville lui choisit en effet pour successeur l’un de ses propres enfants, Louis Hercules Vauquelin, dit l’abbé des Yveteaux, bachelier à la Sorbonne, qui desservit la paroisse jusqu’en 1719. Celui-ci s’attacha par ailleurs à embellir l’Eglise St Pierre en faisant élever dans le chœur du XIIIè siècle, un très beau retable (Partie décorée d’un autel qui surplombe verticalement la table.) orné de quatre colonnes torsadées encadrant une réplique de la « Descente de la Croix » peinte en 1697 par Jouvenet pour les Capucines de Paris. Et il fit édifier un splendide presbytère entièrement lambrissé offrant une vue sur mer et ouvert « sur un très beau canal et un berceau d’arbre magnifiques » . Mais il demeure cependant difficile aujourd’hui de savoir où se trouvait cet édifice.
L’église, centre de la vie paroissiale, était également le siège d’une confrérie de charité placée sous la protection de saint Nicolas, patron des mariniers. Cette confrérie, attestée dès le XVè siècle, avait pour mission d’assister matériellement et spirituellement les habitants afin de leur offrir les derniers hommages funèbres.
Le clocher, détruit durant les combats du 6 juin 1944 puis en partie réparé à la reconstruction, est le centre d’intérêt de cet édifice des 12ème et 13ème siècles. Sa puissante tour romane se termine par une terrasse d’où l’on peut admirer le panorama. Sur le côté nord extérieur de la nef, on remarquera des vestiges des murs primitifs dits « en arêtes de poisson » vraisemblablement antérieurs au 12ème siècle, et les « corbeaux » caractéristiques de la période romane.
A l’intérieur, la nef aux lourdes et basses arcades romanes a été restaurée peu de temps après le second Empire (1874). On remarquera un grand Christ en croix, sculpture sur bois. Au fond de la nef, un baptistère néo-roman avec son couvercle de bronze en forme de bouclier rond porte trois écussons dont celui du premier seigneur d’HERMANVILLE-SUR-MER.
Le chœur est du 13ème siècle. A travers les grilles de fer forgé, on remarquera la chapelle seigneuriale du 12ème. A l'après guerre, l’horloge du beffroi de l’église était détruite et deux cloches sur trois étaient hors d’usage.
Les différent curés de la paroisse avaient été durant des siècles de simples prêtres nommés par leur seigneur jusqu’au décès de l’abbé Michel Formont en 1677. Le marquis d’Hermanville lui choisit en effet pour successeur l’un de ses propres enfants, Louis Hercules Vauquelin, dit l’abbé des Yveteaux, bachelier à la Sorbonne, qui desservit la paroisse jusqu’en 1719. Celui-ci s’attacha par ailleurs à embellir l’Eglise St Pierre en faisant élever dans le chœur du XIIIè siècle, un très beau retable (Partie décorée d’un autel qui surplombe verticalement la table.) orné de quatre colonnes torsadées encadrant une réplique de la « Descente de la Croix » peinte en 1697 par Jouvenet pour les Capucines de Paris. Et il fit édifier un splendide presbytère entièrement lambrissé offrant une vue sur mer et ouvert « sur un très beau canal et un berceau d’arbre magnifiques » . Mais il demeure cependant difficile aujourd’hui de savoir où se trouvait cet édifice.
L’église, centre de la vie paroissiale, était également le siège d’une confrérie de charité placée sous la protection de saint Nicolas, patron des mariniers. Cette confrérie, attestée dès le XVè siècle, avait pour mission d’assister matériellement et spirituellement les habitants afin de leur offrir les derniers hommages funèbres.
La Chapelle de la Brèche
La chapelle fut d’abord construite en 1932 et s‘appelait alors la Chapelle des Baigneurs. Elle fut endommagée pendant le Débarquement du 6 Juin 1944. Pour faire face aux rigueurs de l’hiver qui s’annonçaient, quelques habitants vinrent ramasser les planches de la Chapelle des Baigneurs pour se chauffer.
Reconstruite entre 1947 et 1957, c’est l’œuvre des architectes Pierre KOPF et Suzanne LAVINAC.
Classée « patrimoine du XXème siècle », son énorme toit de tuiles (40 tonnes) repose sur une charpente en béton amarrée au sol sur pilotis de bois. Une sculpture en creux de ZAVARONI et LORQUIN évoque la terre et la mer. A l’intérieur, le vitrail d’entrée est l’œuvre du peintre DEVOUCOUX. Il rappelle les premières heures du débarquement allié à HERMANVILLE-SUR-MER, avec les bateaux qui ont servi de brise-lames au port artificiel des 5 et 6 juin 1944.
Vitrail central de la chapelle
En entrant dans la chapelle vous pourrez admirer un vitrail de cinquante deux mètres de longueur exécuté par les moines bénédictins de SAINT-BENOIT-SUR-LOIRE et l’artiste Michel PETIT. Le thème de cette fresque lumineuse est St Pierre, patron d’HERMANVILLE-SUR-MER et intègre le thème de la Crucifixion à celui de Débarquement.
On y voit :
Côté nord : une clé de St Pierre, les chaînes de Pierre, prisonnier, les filets de pêche et les poissons du lac de Tibériade.
Côté sud : une clé de St Pierre, des vagues, des barques et des poissons. Ces dessins sont formés par le ciment qui assemble les couleurs, c’est la technique des vitraux en dalles de verre.
En haut : une colombe de paix prend son envol. Au milieu : le Christ sur la croix symbolise les souffrances vécues pour le salut de l’humanité, la croix est entourée d’avions, de parachutes, d’explosions, de bateaux dont le Courbet qui fut sabordé pour créer le brise-lames (GOOSEBERRY n°5).
En bas : sur la grève au milieu des barbelés, un soldat frappé à mort tente de se relever et lève la tête vers le Christ pour demander du secours
Reconstruite entre 1947 et 1957, c’est l’œuvre des architectes Pierre KOPF et Suzanne LAVINAC.
Classée « patrimoine du XXème siècle », son énorme toit de tuiles (40 tonnes) repose sur une charpente en béton amarrée au sol sur pilotis de bois. Une sculpture en creux de ZAVARONI et LORQUIN évoque la terre et la mer. A l’intérieur, le vitrail d’entrée est l’œuvre du peintre DEVOUCOUX. Il rappelle les premières heures du débarquement allié à HERMANVILLE-SUR-MER, avec les bateaux qui ont servi de brise-lames au port artificiel des 5 et 6 juin 1944.
Vitrail central de la chapelle
En entrant dans la chapelle vous pourrez admirer un vitrail de cinquante deux mètres de longueur exécuté par les moines bénédictins de SAINT-BENOIT-SUR-LOIRE et l’artiste Michel PETIT. Le thème de cette fresque lumineuse est St Pierre, patron d’HERMANVILLE-SUR-MER et intègre le thème de la Crucifixion à celui de Débarquement.
On y voit :
Côté nord : une clé de St Pierre, les chaînes de Pierre, prisonnier, les filets de pêche et les poissons du lac de Tibériade.
Côté sud : une clé de St Pierre, des vagues, des barques et des poissons. Ces dessins sont formés par le ciment qui assemble les couleurs, c’est la technique des vitraux en dalles de verre.
En haut : une colombe de paix prend son envol. Au milieu : le Christ sur la croix symbolise les souffrances vécues pour le salut de l’humanité, la croix est entourée d’avions, de parachutes, d’explosions, de bateaux dont le Courbet qui fut sabordé pour créer le brise-lames (GOOSEBERRY n°5).
En bas : sur la grève au milieu des barbelés, un soldat frappé à mort tente de se relever et lève la tête vers le Christ pour demander du secours
Le Puits de la Mare St Pierre
Le puits de la Mare Saint-Pierre a été cité à l'ordre de l'armée anglaise pour avoir fourni près de sept millions de litres d'eau aux troupes alliées du 6 juin au 1er juillet 1944. Un château d’eau était installé vers dix neuf heures sur le puit et une trentaine de robinets étaient disposées le long du presbytère.
Le Cimetière Britannique
Hermanville-sur-Mer se trouve derrière la plage SWORD. La commune a vu débarqué tôt le matin des hommes du South Lancashire Regiment. Plus tard, ce jour-là, le Shropshire Light Infantery, soutenu par des forces blindées du Staffordshire Yeomanry, est parvenu à atteindre et à tenir Biéville-Beuville à 4km au sud d’Hermanville. De nombreux hommes enterrés dans le cimetière britannique d’Hermanville sont morts le 6 juin ou durant les premiers jours de la poussée vers Caen.
1005 soldats reposent dans ce cimetière dont :
L'entrée du cimetière est très simple. Après avoir passé la grande grille, le visiteur est guidé par une allée pavée de dalles de marbre et débouche dans un grand espace. La Croix du Sacrifice est visible dès les premiers pas ...
Dans la partie arrière du site, nous pouvons observer une magnifique chapelle en pierre calcaire avec un toit en ardoise et caractéristique avec ses trois ouvertures en ogives.. Dans cette chapelle, vous trouverez le registre des soldats enterrés dans ce cimetière.
1005 soldats reposent dans ce cimetière dont :
- 986 Britanniques
- 13 Canadiens
- 3 Australiens
- 3 Français
L'entrée du cimetière est très simple. Après avoir passé la grande grille, le visiteur est guidé par une allée pavée de dalles de marbre et débouche dans un grand espace. La Croix du Sacrifice est visible dès les premiers pas ...
Dans la partie arrière du site, nous pouvons observer une magnifique chapelle en pierre calcaire avec un toit en ardoise et caractéristique avec ses trois ouvertures en ogives.. Dans cette chapelle, vous trouverez le registre des soldats enterrés dans ce cimetière.
Les cimetières du Commonwealth
L’emplacement des 18 cimetières de guerre du Commonwealth en Normandie donne une idée de la progression des combats. Plus de 22 000 soldats du Commonwealth sont enterrés dans ces cimetières. Cependant, vous trouverez un nombre bien plus important encore de tombes dans les cimetières auprès des églises et les cimetières civils, à travers la région